vendredi 15 février 2008

Emanuel Ginobili, un gaucho en NBA

Dans l'immense empire du football argentin, il est un petit village qui résiste encore et toujours à l'envahisseur. Ce village, ou plutôt cette ville de près de 300 000 habitants, c'est Bahia Blanca, la capitale argentine du basket. Les terrains s'y comptent par centaines et le football y est relégué au second plan. C'est ici qu'a grandi Emanuel Ginobili, LA star du basket argentin. Cet athlète d'1, 98m pour 93kg n'a presque rien à envier aux Messi et Riquelme en terme de notoriété. Ses exploits font les gros titres de la presse argentine. Et ce n'est pas volé : il fait partie des tout meilleurs joueurs de la NBA, le championnat le plus relevé du monde.

L'Argentin a encore écoeuré ses adversaires avant-hier (les Cavs de Cleveland), inscrivant 46 points, avec notamment un 8 sur 11 à trois points tout simplement hallucinant. Il est actuellement le marqueur des Spurs, devant Tim Duncan et Tony Parker. "C'est l'un des plus incroyables compétiteurs que j'ai jamais vus. C'est pourquoi il a gagné le titre NBA, les JO et l'Euroligue", explique fièrement son coach Gregg Popovich. Son palmarès n'a en effet rien à envier aux meilleurs basketteurs du monde : 3 titres NBA avec San Antonio (2003, 2005, 2007), une Euroligue avec le Kinder Bologne (2001), et enfin les JO d'Athènes en 2004 , où il a été élu meilleur joueur du tournoi.

Son unique défaut : le manque de régularité. Ginobili est souvent considéré comme un joueur fantasque, capable du meilleur comme du pire. Mais à trente ans, l'arrière des Spurs semble s'être assagi, comme le prouve son superbe début de saison. De bon augure pour son pays à quelques mois des JO de Pékin...


jeudi 14 février 2008

Bienvenido al Dakar!

L'Afrique jusque dans la cordilière des Andes : voilà de quoi faire bondir les géographes du monde entier. Mais c'est désormais officiel : Buenos Aires sera la ville hôte de la prochaine édition du Paris-Dakar, du 3 au 18 janvier prochain. "Un tracé exceptionnel", ont promis Patrice Clerc, président d'ASO et Etienne Lavigne, directeur du Dakar. Au menu donc, un parcours de près de 9 000 km (dont 6 000 de spéciales) à travers les plaines argentines, la cordilière des Andes ou encore le désert d'Atacama au Chili. Autant de lieux magiques où l'on peut se rendre sans être nécessairement un pilote-né...

Le tracé définitif n'a pas encore été révélé, mais l'on sait d'ores et déjà que le rallye fera escale à Valparaiso près de Santiago, pour l'unique journée de repos du parcours. Les organisateurs du rallye ont été reçus par la belle et toute nouvelle présidente
argentine, Cristina Fernandez de Kirchner, qui a exprimé sa "très grande fierté" de voir son pays accueillir la prestigieuse épreuve.

15 jours de bonheur en perspective pour les heureux élus, en priorité les participants malheureux du Dakar 2008, annulé pour cause de menace terroriste en Mauritanie. Deux hics cependant : tout d'abord, bien que fan absolu de l'Amérique Latine, il faut reconnaître que le Dakar sans l'Afrique perd un peu de son âme. Par ailleurs, des centaines des véhicules traversant en même temps des endroits parmi les plus beaux du monde ont de quoi inquiéter : pourra-t-on organiser l'épreuve en moins d'un an en prenant toutes les précautions environnementales nécessaires ?

Nul besoin d'être écolo pour s'interroger, il faudrait juste éviter que toutes les merveilles du sous-continent soient saccagés, comme c'est le cas du Machu Picchu, victime des hordes de touristes...

Hola todos!

Bienvenue sur ce petit blog sans prétention, qui n'a d'autre but que de faire partager ma passion pour ce pays magnifique : sa culture, ses contrastes, ses paysages et même (si l'envie d'être sérieux me prend subitement) sa vie politique, économique et sociale. L'ex-expat nostalgique que je suis n'a qu'une seule envie: repartir. Alors en attendant de pouvoir fouler à nouveau les terres colorées de la quebrada de Humahuaca ou de chanter "Mi Buenos Aires querido" sur la plaza Dorrego de San Telmo, voici quelques infos, bons plans, humeurs...pour apprivoiser le pays de Gardel.
Vamos, vamos, Argentina!